Les Toiles blanches



Des pièces uniques aux teintes naturelles (corde, écru, ficelle, mastic) et des matières brutes (lin, coton, métis) qui raviront les adeptes du rustique chic.

> La petite histoire

En 1865 une jeune alsacienne de 17 ans, Marie Rosalie Dietrich, arrivait à Paris pour travailler dans une blanchisserie du 15e arrondissement. Ses patrons qui n’avaient pas eu d’enfant la prirent en affection et en firent leur unique héritière. La lingère devint « l’homme de la famille », travaillant dur pour agrandir l’entreprise.  A la fin de sa vie, elle employait et faisait vivre plusieurs familles, officiant à la cour de l’empereur Napoléon III. Un siècle et demi plus tard, Marie-Pierre Guiard, son arrière petite fille rédactrice de mode, a eu l’idée à la naissance de son fils de lui confectionner une housse de couette dans un des fameux draps de son ancêtre. Puis elle fit un doudou oreiller et un papa fantôme. Devant les demandes de ses amies, elle s’est lancée, imaginant une petite collection de pièces uniques autour des trésors de son arrière grand-mère.

> Des matières qui parlent

Chaque pièce est unique et fabriquée de façon artisanale dans le respect de l’environnement
et de la tradition du linge ancien. La toile possède une patine caractéristique et porte ça et là des détails de sa vie passée, broderies ou légères imperfections qui font le charme du produit et parle de son histoire.Les boutons sont en nacre et datent pour certaines pièces du début du XXème siècle. Les fils, les broderies et le croquet sont en coton. Plus généralement, toutes les matières utilisées sont d’origine naturelle. Les teintures sont eco-friendly, certifiées oeko-tex de classe 1, pour respecter l’épiderme fragile des enfants. Quant aux vêtements de poupées, ils sont taillés dans des coupons de tissus des années 50 et cousus à la main en France.